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Dr BENAZZOUZ Ahmed-Amine
Rencontre avec notre chirurgien plastique, le Dr Abboud.
Bien choisir son chirurgien n’est pas une affaire à prendre à la légère. Le praticien que vous choisissez va vous accompagner pour trouver les meilleurs traitements de soin, il sera aussi un soutien moral primordial pour vous aider à comprendre vos maux.
C’est pourquoi nous souhaitons vous présenter nos praticiens, pour vous permettre de connaître les personnes et ainsi mieux comprendre les professionnels qui vont vous soigner, leur conception du métier plus encore que le métier lui même.
La première rencontre se fait donc avec le Docteur Marwan Abboud. C’est à la sortie du bloc opératoire, après une série d’opérations, que nous nous asseyons pour discuter un peu de chirurgie réparatrice, son métier, sa vie.
Docteur Marwan Abboud : une référence médicale, un chercheur et un orateur international.
Bonjour Dr Abboud. Vous êtes chirurgien Plastique à la polyclinique du Val de Sambre. Qu’est ce que la chirurgie plastique ?
La chirurgie plastique intègre la chirurgie réparatrice et la chirurgie esthétique. Ici à la polyclinique, je pratique essentiellement la chirurgie réparatrice. J’interviens sur des patients dont le corps a été endommagé de façon traumatique, tumorale, infectieuse, vasculaire, ou encore par des brûlures, des traitements contre le cancer.
Comment concevez-vous ce métier de chirurgie plastique ?
La chirurgie plastique permet de recréer une harmonie corporelle qui en soit donne une harmonie psychologique. C’est un art plastique. Le chirurgien doit être sculpteur et psychologue.
Pouvez vous nous présenter votre évolution, votre parcours ? Quelles sont les étapes clef de votre carrière ?
J’ai développé mon activité au CHU TIVOLI à La Louvière en Belgique, en ouvrant aussi le premier centre universitaire en chirurgie plastique en Wallonie.
Etes-vous toujours impliqué dans la formation au CHU Tivoli de la Louvière ?
Oui bien sûr. J’y suis toujours maitre de stage, c’est un centre de formation de chirurgiens plasticiens belges.
Aujourd’hui mon activité fonctionne presque exclusivement par le bouche à oreille. Des patients viennent de Paris, Strasbourg, Lille, et de Belgique bien sûr.
Ce qui m’intéresse c’est de réparer des corps effacés, déformés par des maladies.
Comment êtes vous arrivé à Maubeuge donc ? Par proximité avec Bruxelles ?
Oui. Un collègue m’a parlé de Maubeuge en me disant que c’était une région où la chirurgie plastique était méconnue, mais avec un besoin certain de traitement à proximité. Et il avait raison ! J’ai alors créé le service de chirurgie plastique et me mets depuis au service des patients deux fois par semaines. Actuellement je travaille en collaboration avec les dermatologues, médecins traitants, les chirurgiens digestifs , les O.R.L , les gynécologues et sénologues de la région.
Votre CV est très impressionnant. Vous faites aussi partie des plus grands groupes mondiaux de recherche et développement dans ce le domaine de chirurgie réparatrice, vous voyagez tous les mois à travers le monde pour intervenir los de conventions : Sao Paulo, Monaco, Miami, New York… Pouvez vous nous expliquer quelles sont ces recherches ?
Je suis pionnier dans l’injection des graisses, ce qui implique principalement de la chirurgie sans cicatrice. Cela intervient par exemple dans la reconstruction des seins. Je viens ponctionner de la graisse dans une partie du corps pour en remettre la ou il y en a besoin, sans inciser, donc sans cicatrice. Aujourd’hui, encore peu de chirurgiens pratiquent ces méthodes, d’ou mes nombreux déplacements pour enseigner.
Aussi je travaille beaucoup sur la chirurgie post bariatrique (réduction d’estomac). Il est nécessaire après une grande perte de poids de s’occuper des bras qui chutent par exemple. Je travaille ainsi sur la rétraction cutanée et la localisation de la graisse. J’ai écris deux articles dernièrement à ce sujet.
Enfin, J’ai développé et pratique une nouvelle technique de reconstruction mammaire. Je voyage à travers le monde depuis 9 ans pour en parler. Cette technique apporte une sécurité vasculaire, c’est à dire que la sensibilité, la lactation sont préservées, et le sein retrouve une forme esthétique.
Le docteur Abboud est membre de plusieurs sociétés scientifiques nationales et internationales.
Après des maladies lourdes et fatigantes pour les patients, Il faut aussi restaurer le schéma corporel pour restaurant le schéma psychique.
Vous présentez donc ces nouvelles techniques de chirurgie dans les conventions internationales. C’est important pour vous de partager vos recherches et votre savoir ?
L’éthique est au centre de mon travail de chirurgien. C’est une éthique envers les patients bien sûr, mais aussi les praticiens. Nous avons chacun nos spécificités, il ne faut pas hésiter à collaborer avec les autres pour partager son savoir, pour laisser la main aussi parfois, à ceux qui connaissent Ce doit être un travail d’équipe ! En avançant chacun dans notre coin, nous n’aboutissons à rien ! J’avance pour le bien de la chirurgie réparatrice, pour soigner au mieux les patients qui ont besoin d’avancer dans leurs vies.
La motivation et la confiance du patient sont au coeur de mon travail.
Sans cela, l’acte chirurgical ne doit pas arriver.
Quelle est la relation que vous instaurez avec vos patients ?
Comme je le disais précédemment, la chirurgie est un travail d’équipe et de confiance. Avec les praticiens, mais aussi avec les patients. Il est important de comprendre que si le patient fume juste avant et juste après son opération par exemple, il n’obtiendra pas le résultat escompté. Je refuse de travailler seul face à un patient, il doit être dans le bateau avec moi, et avec la même motivation. Si je sens que ce n’est pas le cas, je n’irai pas forcément jusqu’à l’opération, ça ne sert à rien, la confiance est primordiale.
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